Rencontre avec Désiré

Une rencontre placée sous le signe de la Providence.

Il était sur le départ après avoir séjourné 4 années dans le diocèse de Quimper et Léon, dont les 2 dernières, au service de la grande paroisse de Landerneau et ils étaient 2 membres de l’association J’aime la Vie (Jean-François et Solange) dans l’assemblée à l’écouter adresser ses remerciements et son au-revoir. C’était un dimanche, le tout premier du mois de juillet 2022. Le Père Désiré Sakpak allait retrouver son Cameroun natal dans 3 semaines…

Le CAMEROUN, un mot qui avait une résonance toute particulière pour eux, membres de J’aime la Vie et qui tout naturellement, les amena à se présenter au Père Désiré à l’issue de la célébration.

Rendez-vous fut pris pour faire plus ample connaissance. Dans la semaine, s’en suivirent 2 rencontres riches en découvertes et émotions. Tout au long des échanges, un problème majeur retint particulièrement leur attention : l’accès à l’eau potable et ses conséquences.

Le problème de l'eau

« Le souci majeur, c’est l’eau, il n’y a pas d’eau potable chez nous dans le sud-est du Cameroun ! Les habitants utilisent l’eau des rivières les plus proches situées parfois à plusieurs kilomètres du village et les eaux stagnantes des sources. Cette eau est impropre à la consommation et entraîne des maladies comme le choléra, le paludisme. Ce sont les enfants, notamment les petites filles et les femmes qui se chargent de l’approvisionnement en eau... » racontait Désiré.

Dès son retour au Cameroun, à Yokadouma, Désiré fait part aux membres de J’aime la Vie de nombreux décès pendant son ministère dans la grande paroisse de Landerneau. Décès dus en grande partie aux maladies hydriques par manque d'eau potable.

PMH à Moamezing et Madjoue

L’association J'aime la Vie s’engage dans un projet visant à garantir l’accès à l’eau potable dans les villages de Moamezing et de Madjoue en construisant un forage et une PMH, une pompe à motricité humaine.

Le village de Moamezing se situe à 70 kilomètres à l’ouest de Yokadouma, arrondissement et ville chef-lieu de département dans la région de Bertoua. Cette ville compte environ 80 villages qui ont à leur tête un chef traditionnel qui est un auxiliaire de l’administration. On compte 3 000 habitants à Moamezing.

Le village de Madjoue se situe à 36 kilomètres au sud de Yokadouma.

Problème de l'eau

Il s’agit de :

Les objectifs de ce projet :

Les travaux (programmés en février 2024)

Entreprise : Ets JM MBEA
Conception/études géophysiques - Réalisation forage et bâtiments - Suivi des travaux/conseils
YAOUNDE CAMEROUN

Nature des travaux :

Coût global : 10 480 000 FRANCS CFA (environ 16 000 euros).

Le suivi des travaux

Le projet sera mis en œuvre et suivi par Désiré SAKPAK et (nom du petit frère à préciser). Les habitants sont impliqués. Un bureau a été nommé. Il est composé des chefs de villages de Moamezing et Madjoue, bénéficiaires desdits projets, de quelques familles et d’un trésorier chargé de procéder au recouvrement des contributions : 1 000 Francs CFA par famille soit 1,52 €. (Utilisation de cet argent : 40 % pour le salaire des deux jeunes chargés de la bonne marche du forage ; 60 % pour les réparations et l’entretien.)

La population prendra en charge l’hébergement et les repas des techniciens de l’entreprise. Deux jeunes villageois auront pour mission de veiller à l’ouverture et fermeture de la pompe ainsi qu’à son entretien et sa propreté. Horaires proposés : ouverture (6h00-8h00) - fermeture (16h00-18h00).

Cette participation des habitants marque la détermination à mener le projet à terme et à entretenir durablement les installations.